Textes d'Autres
Yohann
A mon frère tant aimé,
Les années sont passées à vive allure,
Mes mots d’amour ne furent que trop peu nombreux
Faute d’un égoïsme sans commune mesure
Qui nous a éclipsés beaucoup d’instants précieux.
Mon cœur s’écaille avec mes incessants regrets
De n’avoir pas été l’épaule tant attendue,
Pour porter ensemble ta douleur couleur jais,
Et aplanir ainsi nos vies ternes et ardues.
Le temps me parait éternité pour qu’un jour,
Tes yeux puissent enfin paraitre étoilés
D’un bonheur fleuri digne des plus grands toujours.
Mais nos vies reprennent enfin leur volupté,
Pour que nous puissions vivre un réel paradis,
Le paradis que nous n’avions jamais mérité.
Jérémie